Critique

Ce live enregistré à l'Olympia le 6 novembre 2000 à l'occasion de la tournée du soixante-dixième anniversaire du pianiste. Vu son importance, on est en droit d'attendre le meilleur.

Les musiciens

Idris Muhammad, Batterie; James Cammack, contrebasse; George Coleman, saxophone tenor et Ahmad Jamal au piano

Un live sous le signe des classiques

Les six titres joués pendant le concert sont tous de grand classiques que Jamal a joué à maintes reprises. Seul le bon dernier morceau,"Aftermath" est de lui. Sinon, il reprend certains de ses titres favoris comme "Autumn Leaves".

Un bon disque...

Ahmad Jamal est très à l'aise dans les trios et le montre ici avec ces classiques qu'il a mainte fois repris. Le piano est impeccable, comme d'habitude, et s'harmonise très bien avec la basse et la batterie, les deux derniers titre "Appreciatin" et "Aftermath" qui sont très bien. Les autres titres, bien connus, sont vraiment des compositions sympathiques et dont les qualités ne sont plus à prouver. Cependant une impression assez désagréable se fait ressentir.

Mais un peu gâché par l'invité

Le bémol en effet ne vient pas du trio piano/basse/batterie mais de l'invité, le saxophoniste Georges Coleman. Les 4 morceaux sur lesquels il joue,"Nigth Has A Thousand Eyes","How Deep Is The Ocean","Autums Leaves",My Foolish Hearth",font tous plus de dix minutes et Coleman ne tient pas!Son phrasé parait bien hésitant et trop long pour le saxophoniste qui ne parvient à assurer. Il joue un peu trop fort et parfois se met à hurler, ce qui est ici assez désagréable. C'est un peu dommage car sans cela ce disque aurait sans doute été excellent. Il n'en reste pas moins agréable, de part l'interprétation du trio de Jamal impeccable.

écrit le 28 juillet 2004 par martin

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