Critique

Montez à bord d'un vanship, et laissez-vous embarquer pour une aventure formidable !

Ouverture vanship

L'aventure se passe dans un monde imaginaire fortement inspiré des années trente, période de gloire pour l'aviation. Les zinc sont ici remplacés par les vanships, petits avions bi-place nécessitant un pilote et un navigateur. Claus Valka et Lavi Head forment l'équipage du vanship de leurs défunts pères à bord duquel ils livrent des messages aux quatre coins du monde pour le compte de l'Organisation Vanship. L'une de ces livraisons allait changer leur vie, et bien plus que cela.

Prise de liberté

L'univers de la série est l'un des plus travaillé et original qu'il m'est été donné de voir dans l'univers formaté des anime. Le ciel est omniprésent, symbolisant le besoin de liberté des peuples. Claus et Lavi aiment voler par-dessus tout, leurs personnages sont très attachants, et c'est avec plaisir qu'on les accompagne en vol, plaisir accru par de magnifiques décors vus depuis la stratosphère.

Le graphisme de la série, métisse issu du croisement improbable des Etats-Unis des années trente et du Japon du 21e siècle, hérite d'une identité très forte. On s'attache d'autant plus à l'univers et à ses personnages que tout respire l'authentique. On se surprend rapidement à partager les rêves des deux héros, et à vouloir plus que tout savoir ce qui se trame dans ces cieux.

Grand rock

La technique n'est pas en reste, l'animation est de très bonne qualité et, mieux encore, d'une constance irréprochable. De nombreux plans sont en 3D, si habituellement je n'apprécie pas la synthèse dans une série animée, elle est ici très bien incrustée et se fait rapidement oublier. Cette technique sert admirablement l'histoire en permettant une mise en scène tout simplement bluffante. Les combats aériens sont à couper le souffle, la tension est au rendez-vous.

A la mise en scène incroyable, s'ajoute une dramatique très maîtrisée dans les derniers épisodes. Les personnages révèlent leur potentiel, la tension augmente à mesure que la grande bataille approche. Tout est fait pour tenir le spectateur en haleine jusque dans les dernières scènes, et cela marche à merveilles ! On regrettera simplement le fait que certains personnages secondaires se cantonnent à n'être que cela, et passent finalement assez inaperçu.

Echec et symphonies

La bande originale de la série est elle aussi de très bonne facture. Tantôt douce, ou plus rythmée, elle accompagne parfaitement l'action. La série est à ce propos fort bien rythmée, on déplore peu, si ce n'est aucun temps mort, l'histoire progresse continuellement dès les premiers épisodes.

écrit le 29 aout 2004 par Vinny