Critique

Enfin la version pal arrive( et sa version director's cut, fort heureusement!), après 2 ans d'attente.SO3 était attendu par tous les fans de la série et par les fans de rpg en général. La série a toujours été une hymne au jeu offrant de nombreuses possibilités en terme de gameplay. Ceux qui reprochaient aux derniers FF de ne pas être assez “jeu” voient donc dans ce dernier soft Square-Enix un échappatoire au dirigisme et à l'ultra-accessibilité des dernières fantaisies finales. Et étant donné le talent de Tri-Ace (le sublime Valkyrie Profile notamment), nous ne doutions pas du résultat.

Un univers travaillé

Le scénario de SO3 débute de manière tout à fait simpliste. Alors que le jeune Fayt passe d'agréables vacances sur une “planète balnéaire” avec ses parents et son amie, les Vendenni attaquent la station, obligeant toute la population à évacuer. Il s'avère que les responsables de l'attaque en ont après le père de Fayt, capturant finalement ce dernier. Fayt et son amie Sophia parviennent à s'échapper mais sont obligés de se séparer, fuyant chacun dans un pod d'évacuation. Fayt attérit finalement sur la planèteVanguard 3, seul et livré à lui-même.

Ainsi débute cette aventure, au scénario certes long à se mettre en place et se perdant des fois sur des histoires annexes n'ayant aucun rapport avec l'intrigue principale, mais l'histoire reste passionnante malgré tout et au début du deuxième DVD, elle prendra un tout autre tournant et les rebondissements et les révélations vous scotcherons plus d'une fois. On pourra cependant regretter l'absence d'un méchant récurrent dans l'aventure, à la manière d'un Kuja par exemple, car dans SO3 on le voit pour la première fois lors du dernier combat, ce qui fustre quelque peu le joueur car le personnage avait un potentiel qui aurait pu être développé.

On remarquera également dans le menu une encyclopédie consultable à n'importe quel moment, ou chaque mot important y sera répértorié dans une des 5 classes, dont les races, planètes, fédérations, etc... Les données sont vraiment nombreuses, chaques race ayant un descriptif, ainsi que les panètes et les matériaux, armes, personnages, etc...L'univers est donc cohérent, riche, et vraiment travaillé.

Passons rapidement sur l'aspect graphique: le jeu est beau c'est une évidence. Les décors, alliant décors futuristes et décors moyenâgeux, sont sublimes pour la plupart (surtout les villages), les effets de lumière lors des combats et sur le field sont somptueux, bref le jeu en met plein la vue. L'animation lors des combats n'est pas en reste: les mouvements des personnages sont superbement restrancrits, ils sont fluides et parfaitement animés.

Marre des "rpg filmiques?"

Mais le point le plus important de SO3, et qui est la patte de Tri-Ace, c'est le gameplay en or. A partir de la deuxième planète où Fayt va attérir, le jeu devient beaucoup plus riche et moins linéaire. On ne vous renseigne que rarement sur l'endroit où vous devez aller, à vous de faire preuve de jugeotte. La carte entièrement en 3d ajoutant beaucoup à l'impression de liberté. Les cuts-scènes bien que présentes ne sont pas en surnombre pour ne pas voir l'impression d'assister à un film intéractif. De plus, les possibilités de jeu sont énormes: nombreux minijeux, le système d'invention ( recruter des inventeurs, pour ensuite fabriquer des objets dans de nombreux domaines comme dans SO2, raffiner des armes, etc, les possibilités sont immenses), quêtes annexes, private actions, etc... Les combats dynamiques comme dans SO2, en temps réels, renforcent également l'impression de vraiment jouer, car se rapprochant d'un jeu de baston classique. On dirige son personnage à l'aide du stick, croix sert au coups faibles mais rapides, rond sert au casse garde. En maintenant une de ces touches on effectue le coup spécial que l'on lui a attribué. Chacune de ces actions vide la jauge de Guts. Une fois vide il faut attendre quelques secondes que celle-ci se remplisse pour attaquer à nouveau. De plus, si elle est pleine, on est protégé des coups rapides de l'adversaire, mais leurs coups forts cassent cette garde. La jauge de Guts de l'adversaire est visible également. On peut alors faire un coup casse garde si elle est pleine, pour ensuite enchainer un combo commençant par des coup faibles. On peut faire des combos, des juggles, des cancels. Un système de combat passionnant donc, technique et fun, comme seul Tri-Ace sait les faire(souvenez-vous du formidable système de combats de VP!).

Une OST sompteuse!

Enfin, arrêtons-nous sur les musiques signées Motoi Sakuraba. Son style inimitable, matiné de Rock Symphonique progressif et de musiques d'ambiance font ici des miracles. Personnellement c'est l'ost la plus complète, jouissive et variée que j'ai pu entendre dans un jeu vidéo. Les killers thèmes de Sakuraba sont bien évidemment présentes ( Divine Spirit of Language est monstreuse), mais on retiendra aussi des musiques de village magnifiques (Arias) ainsi qu'un thème récurrent: So alone, So sorrow version piano, une bénédiction. Je vous conseille donc vivement de vous procurer cette ost à la qualité indéniable, même si le style de ce compositeur peut rebuter, surtout pour les tracks “éléctrisées”.

Mis à part un scénario un peu long à démarrer, SO3 est un bijou pour les fans de rpg : long, beau, un gameplay aux petits oignons, un plaisir de jeu bien présent, de nombreuses possibilités et des musiques grandioses. Tri-Ace ont encore fait preuve de leurs talents et on attend avec impatience leur prochain jeu, Radiata Story, qui s'annonce excellent. Fans de rpg jetez-vous sur SO3, vous ne le regretterez pas. Et dire que les japonais lui ont largement préféré FF X-2.....

écrit le 2 décembre 2004 par assassin-of-time

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